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Sujet: « C'est moi qui m'extasie... » ❧ CALHEN Dim 3 Juil - 12:29
― CALHEN ZEIDAN MARSHALL ft. “ Sam Way ”
✦ identité : Calhen Zeidan Marshall - Vingt ans - études de chimie - né le 22/02/1991 à Toronto (Canada) - origines canadiennes et américaines - nationalité canadienne. statut : Célibataire troublé consommation alcool tabac drogue(s) sexe
✦ je suis : méfiant - observateur - impulsif - direct - secret - doux - borné - jaloux - colérique - indépendant - blasé - un sensible refoulé. ++ l'art (musique, dessin) - la pluie - les fraises tagada - courir - les mecs - la vodka - les lucky strike - skins - James Dean - Mushu. -- la réglisse - l'homophobie - le thé - son père - la solitude - dora - friends - les brocolis.
✦ trivia : Calhen est hyperactif, mais il n'a été diagnostiqué qu'à l'âge de sept ans. Depuis, il prend un traitement qui l'aide à se concentrer et à rester en place. En treize ans, il n'a pas oublié une seule fois de prendre son cachet aux heures prescrites, non pas parce qu'il est très organisé, mais parce qu'il est hanté par le départ de sa mère, dont il a toujours été tenu pour responsable. Grâce à ce médicament, il arrive même à rester assis plusieurs heures pour dessiner et lorsqu'il a un trop plein d'énergie et qu'il ressent le besoin de se défouler, il va courir ou alors il passe des heures à jouer de la guitare, jusqu'à ce que la fatigue l’engourdisse. Cependant, il n'aime pas vraiment la solitude, elle commence à l'étouffer et par conséquent, il lui arrive souvent de sortir pour boire, fumer, danser et il n'est pas rare qu'il se prête à un jeu de séduction avancé et plus si affinité. Après tout, il est plutôt à l'aise avec sa sexualité, il a compris il y a quelques années que les mecs lui faisaient beaucoup plus d'effet que les filles. Mais son paternel, une fois encore, ne supporterait pas d'apprendre que son fils le déshonore, jusque dans sa vie privée.
Leïlan - 22 ans - j'ai connu le forum grâce à Amaury, pendant les vacances ma présence sera Optimale - mon personnage est un personnage inventé - j'ai encore quelque chose à dire : Ben, en fait non, pas vraiment (x.
Dernière édition par Calhen Z. Marshall le Lun 4 Juil - 4:32, édité 7 fois
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Sujet: Re: « C'est moi qui m'extasie... » ❧ CALHEN Dim 3 Juil - 12:29
― fairytale got twisted and decayed
Maman, pourquoi tu pleures... ?
« J’avais cinq ans lorsque ma mère est partie. Elle ne m’a laissé aucun souvenir d’elle, excepté ses larmes. C’est tout ce que je devais mériter à ses yeux. Des larmes de déception, de désarroi. Du moins, c’est l’impression amère que son départ m’a laissée. J’avais besoin d’une mère, de son amour inconditionnel, comme tout le monde je suppose. Mais je n’ai pas réussi à lui donner envie de rester auprès de moi. Les médecins ont appelé ça une dépression. Pour moi, c’était un abandon. Qu’importe le fils que j’ai été, elle m’avait désiré, elle aurait dû m’aimer tel que j’étais… À présent, je me fiche de savoir si elle était fragile, ou encore si elle avait réellement eu le sentiment d’être une mauvaise mère, d’être impuissante face à mes bêtises et à mon état de santé toujours si fragile. J’aurais simplement voulu qu’elle ne me donne pas ce sentiment d’être orphelin, d’être indésirable. Quel enfant peut supporter d’avoir poussé sa mère à partir en laissant tout derrière elle ? »
Papa m'aime pas...
« Mon père me déteste. » Un long silence accueillit cette confession plutôt difficile à accepter. Pourtant, le psychologue finit par se ressaisir et il se redressa lentement dans son fauteuil. « Qu’est-ce qui vous fait croire ça ? » Un sourire amer apparut sur les lèvres de Calhen alors qu’il plongeait son regard sombre dans celui de son interlocuteur. « À l’âge de huit ans, quand je me suis réveillé en pleurs après avoir rêvé de ma mère, je suis entré dans sa chambre et je lui ai demandé si ma mère allait revenir… » Suspendu aux lèvres du jeune homme, le spécialiste prenait des notes, marquant des pauses, comme s’il attendait la suite. Sans connaître encore toute l’histoire, il savait que cette séance était celle qu’il avait si longtemps attendu, celle où son patient avait enfin décidé de lui ouvrir son passé. À vrai dire, après tout ce temps, il s’était presque résigné à ne jamais avoir de réponse, il était si difficile à cerner par moments. Mais peut-être en avait-il assez de garder ses démons pour lui. Cependant, le quadragénaire n’était pas dupe, il savait que Calhen ne croyait pas pouvoir recevoir une quelconque aide de sa part, il avait juste besoin de vider son sac au moins une fois dans sa vie. « Je me souviens encore de son regard… J’ai su immédiatement que j’aurais mieux fait de me taire, de rester dans mon lit… Je l’ai su avant même qu’il ne me gifle en hurlant qu’elle ne reviendrait jamais et qu’elle était partie à cause de moi. » Surpris, le psychologue fit mine d’ouvrir la bouche pour répondre à cette confidence, mais le jeune homme lui coupa la parole. « Je sais ce que vous allez me dire… Qu’il a simplement dit ça sous le coup de la colère. » Un sourire apparut sur les lèvres de l’homme, alors qu’il hochait lentement la tête. « En effet, c’est ce que je m’apprêtais à vous dire. Il ne faut pas tenir compte des mots prononcés dans des moments de colère, ils ne sont pas le reflet de nos pensées. » Il semblait vraiment croire en ses paroles et Calhen en fut déçu, il avait sûrement espéré qu’il serait peut-être différent. « C’est faux. Il pensait chaque mot qu’il a prononcé ce soir-là. Et il n’a pas cessé de les répéter depuis, pour être sûr que je comprendrais le message. Je ne suis pas le fils qu’il attendait. Je n’ai pas de bons résultats quelles que soient les matières que j’étudie. Et cela n’a rien à voir avec mon hyperactivité. Pourtant, il avait cru que si on trouvait la cause de mon comportement, je serais enfin son fils, celui qui comblerait ses attentes. Mais cela n’a rien changé. Je le déçois chaque jour un peu plus, en préfèrant le dessin, la musique et même le sport, tout plutôt que les études auxquelles il me destine et où je dois me débattre pour rester à la surface. » Les mots étaient sortis, comme ça, sans qu’il n’ait à réfléchir. C’était devenu tellement naturel pour lui de ne pas être celui qu’il aurait dû être et de causer tant de déception. Après toutes ses années, il ne s’était jamais senti à sa place nulle part et il ne la cherchait plus. Néanmoins, il aurait été hâtif de penser qu’il ne s’en souciait pas. Il niait simplement la douleur que tout cela avait engendré. Au fond, il s’y était peut-être habitué, parce qu’il n’avait rien connu d’autre. « Je vois. Vous voulez m’en parler davantage ? » Le psychologue l’observait, comme s’il était à l’affût. Jamais son patient n’en avait autant dit, c’était une opportunité qui ne se représenterait pas, il en était certain. Et il ne pouvait pas imaginer à quel point il avait raison... « Non, le sujet est clos. D’ailleurs, c’était notre dernière séance. » Sur ces mots, il se leva et quitta la pièce. Décidément se confier n’était pas vraiment son truc… Loin de se sentir soulagé, il avait le sentiment d’étouffer et la pseudo compassion de son interlocuteur lui donnait l’impression d’être un gamin paumé, presque pitoyable. Et il détestait ça…
Je vais bien, ne t'en fais pas.
La pluie coulait sur son visage, collant ses cheveux contre son front. Étrangement, il se sentait mieux maintenant qu’il était dehors. L’eau lui glaçait les os et il tremblait de froid, mais il ne pouvait pas bouger. Il ne voulait plus retourner à l’intérieur. Depuis que son père lui avait annoncé qu’il allait se remarier, il ne s’était jamais aussi peu senti chez lui dans la maison familiale. D’ailleurs, il ne disait jamais que c’était chez lui. Il n’avait donc jamais eu l’occasion d’utiliser ses mots et en regardant les murs de la demeure, il ne ressentait rien…. Absolument rien. Et une affreuse envie de fuir le prit aux tripes. Pourtant, il n’avait pas vraiment le choix, une fois calmé, il devrait retourner au milieu de cette nouvelle famille où il avait le sentiment d’être de trop, comme un étranger dans ces pièces si familières. Après tout, son père avait enfin le fils qu’il avait toujours désiré, un enfant calme et intelligent, qui réussirait ses études avec les honneurs. Un enfant qui ne sortait jamais, qui ne fréquentait sûrement pas ce qu’il appelait “les mauvaises personnes“, mais cette progéniture si parfaite n’était pas vraiment la sienne. Cependant, Calhen sentait dans le regard de son paternel que le fils de sa nouvelle femme le rendait fier. Et c’était insupportable… Il venait à peine d’arriver, avec son look complètement décalé et son air timide et effacé, mais il avait déjà obtenu tout ce qu'il avait toujours secrètement désiré : l’amour d’une famille, la bienveillance d’un père. Rien que d’y penser, il avait la nausée et son seul réflexe, c’était de le détester, viscéralement. Alors qu’il ne le connaissait même pas. Tout ce qu’il savait, c’était que ce nouveau fils avait un an de plus que lui et qu’il n’avait aucune vie sociale. Quoi de plus normal quand on ne sort jamais, préférant rester coller devant l’écran de son ordinateur. Au fond, tous ces détails n’avaient vraiment aucune importance, il aurait tout aussi bien pu être extraverti et faire de la danse, que cela n’aurait rien changé. La véritable rancœur qu’il nourrissait à l’encontre d’Amaury n’avait qu’une seule origine : Son père. En aimant cet inconnu, alors qu’il ne s’était jamais intéressé à son propre fils, préférant le critiquer, le renier… C’était ça qui le mettait hors de lui. « Enfoiré ! » Et il n’y avait pas d’autres mots…
À bout de nerfs, il sortit une lettre de sa poche. Les gouttes d’eau furent immédiatement absorbées par le papier froissé, le fragilisant davantage. Mais Calhen ne chercha pas à le protéger. Il avait relu plusieurs fois ces mots brûlants et ils étaient toujours aussi douloureux. Comme toujours, il avait tout gâché. Peut-être parce que cela le rassurait en quelque sorte. En effet, s’il s’était vraiment impliqué, il aurait pu y croire, et réaliser que son père avait raison et qu’il n’était pas capable de faire quelque de beau, d’enviable. Alors, il n’avait jamais appris à espérer, il vivait au jour le jour. Et jusqu’à présent, il n’avait pas pensé que ce choix pourrait un jour lui laisser un goût si amer.
Calhen,
Je t’écris ces quelques mots venus du froid. Tu vois, je t’ai menti, même ici, je pense à toi. Mais ne te réjouis pas trop vite, je ne compte pas revenir pour autant. Le temps t’effacera, je le sais. C’est cruel ce que je dis là, j’en ai conscience, mais qu’importe, je veux t’oublier et il est important que tu le saches. Parce que je sais que tu m’as aimé, même si tu l’as nié jusqu’au dernier jour. Alors dans cette lettre, je voulais te demander de m’oublier, toi aussi. Je ne regrette rien, tu sais. Sauf peut-être la fin… Cet instant où tu n’as pas su me retenir comme j’en avais rêvé… C’était ridicule, n’est-ce pas ? Tu n’étais pas prêt, et je ne sais pas si tu le seras un jour. Ça ne dépend que de toi. Au fond, maintenant que je suis si loin de toi, je réalise que tu ne t’autorises pas le bonheur qui pourrait te tendre les bras. Par peur de connaître cette désillusion que tu redoutes tant et qui te ferait prendre conscience que tu n’as pas le droit d’être heureux. Arrête d’avoir peur que ton père ait raison ! Vis intensément, n’aies pas peur de quitter ta carapace… N’aies pas peur de ce que tu pourras ressentir. Sinon, tu le regretteras un jour, crois-moi ! Oh, je sais ce que tu penses… Tu te sens responsable de notre rupture et tu te répètes sans doute que tu m’as fait souffrir malgré tout. Mais tu sais ce que je crois ? Dans cette histoire, c’est toi qui a le plus souffert, parce que tu traînes ce foutu fardeau. Celui qui te fait voir un démon, là où il n’y a qu’un homme désorienté. Alors écoute-moi bien, petit con, tu mérites d’avoir une vie, des rêves et tu as intérêt d’en profiter, de consumer ta jeunesse jusqu’à la dernière goutte. Fais-moi regretter d’être parti et de laisser quelqu’un d’autre aimer celui que tu vas devenir. Pour être honnête, je le regrette déjà. Mais si j’étais resté, nous nous serions tous les deux restés accrochés à ce passé qui nous tirait vers le fond. Alors, fais-moi plaisir et tourne enfin le dos à ces longues années de doute et va de l’avant. Ce ne sont que des mots, je te l’accorde, mais tu as le choix à présent. Tu es le seul maître de ton destin, alors prends les commandes et évade toi de cette prison de verre dans laquelle il t’a enfermé. Emmerde ce monde incolore et dessines-en un autre. C’est dans tes cordes non ?
Je t’embrasse tendrement. L’amant de tes nuits passées ~
Dernière édition par Calhen Z. Marshall le Lun 4 Juil - 13:16, édité 5 fois
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Sujet: Re: « C'est moi qui m'extasie... » ❧ CALHEN Dim 3 Juil - 13:36
MON BÉBÉ ! Bienvenue poussin *___* *Le viole dans un coin ¬¬* Pour toi je nous créerai des Sims trop beaux gosses et je leur ferai faire crac-crac toute la journée !
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Sujet: Re: « C'est moi qui m'extasie... » ❧ CALHEN Dim 3 Juil - 13:44
MON CHOU Merci *fait semblant de se débattre pour ne pas qu'on sache qu'il est consentant (a)* Oh et tu craqueras le jeu pour qu'ils fassent des bébés ? *-*
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Sujet: Re: « C'est moi qui m'extasie... » ❧ CALHEN Lun 4 Juil - 18:00
Très belle fiche
FICHE VALIDEE
Merci à toi de ton inscription et encore bienvenue sur le forum, maintenant que ta fiche est terminée tu peux aller poster dans les différentes parties du forum, n'est-ce pas fantastique ? Voici ci-dessous quelques étapes pour te guider dans ta démarche " d'insertion " :
A moins que ta fiches soit mise dans la partie pré-validation, tu recevras d'ici quelques minutes ta première mission n'oublie pas que ton personnage n'a en aucun cas le droit de révéler cette mission à qui que ce soit, de plus, n'hésite pas à aller créer des liens avec les autres soit en fonction de ta mission, soit et bien... simplement pour le plaisir d'avoir des liens : tu peux inventer des liens basés sur des missions qui auraient eu lieu l'année précédente à titre d'exemple !